Plus de risques de thrombose veineuse avec la pilule ?
Bien qu’elle soit rare, la thrombose veineuse est attribuée à l’utilisation de la pilule contraceptive. D’ailleurs, les pilules les plus récentes dites de troisième et quatrième générations, comporteraient relativement plus de danger que les précédentes.
Thrombophlébite: danger rare avec la prise de pilules
En émergeant sur le marché, les pilules contraceptives comprenaient d’ores et déjà dans leur liste d’effets secondaires, celui de la thrombose veineuse. Il s’agit en effet d’une pathologie maligne, mais sporadiquement causée par la pilule. Communément appelée phlébite, la thrombophlébite se traduit par la formation de caillot de sang dans les veines, empêchant ainsi le flux sanguin adéquat.
Un rapport récent indique que, comparativement aux femmes utilisant les pilules de deuxième génération, les chances de surgissements de thromboses veineuses sont deux fois plus grandes chez les femmes qui recourent à des pilules de troisième génération (cycléane, varnoline, mélodia, entre autres) ainsi que celles de la quatrième génération (minidril, adépal).
A titre indicatif, les incidents d’embolie, induits par des thromboses veineuses, se chiffreraient à:
- près de 20 femmes sur 100 000 annuellement avec l’utilisation de pilules de deuxième génération.
- 40 femmes sur 100 000 annuellement avec les recours de pilules de troisième ou quatrième génération.
- 5 à 10 femmes sans l’utilisation de la pilule
- 60 cas pour les femmes enceintes
Rapport bénéfice/risque
Selon l’Agence française de la sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), la gent féminine ne doit cependant pas éprouver d’inquiétudes majeures, puisque le «rapport bénéfice/risque» demeure plutôt positif, indépendamment de la pilule contraceptive utilisée. Si des doutes subsistent, il est conseillé d’en référer à un médecin qui sera en mesure de préconiser la pilule adéquate.